Faire de « petites choses »…

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Essayer faire de petites «choses» de manière «EXTRA-ORDINAIRE» pose en effet un bien grand défi. C’est en partie l’émotion qui me submergeait en septembre 2010 à mon retour de Compostelle. À cela s’ajoutait la recherche d’une mission spécifique. Au début d’octobre, lors de la fête annuelle des Soeurs de Miséricorde réunissant la famille et les collaborateurs de l’oeuvre, j’ai rencontré des membres équatoriens de la Mission de Pascuales, Guayaquil.

Tout au long des échanges sur les besoins, une idée s’est imposée dans mon esprit. Comment réaliser des ateliers de formation touchant l’amour et la sexualité qui rejoindraient les mères célibataires, leurs enfants et les éducatrices du Centre de Développement Infantile (CDI).

Voilà c’était parti! Mais comment réaliser cette folie? J’ai d’abord fait part de mon projet à Soeur Marie-Thérèse et à Anamaría de la Fondation pour les Enfants de l’Équateur. Avec leur large sourire, elles m’ont encouragée. Alors tout a déboulé. Mis en contact avec Soeur Jeannine à Pascuales, nous avons durant plusieurs mois élaboré ces ateliers à l’aide de plusieurs documents de référence en français et en espagnol.

Que s’est-il passé sur le terrain durant ces deux semaines? D’abord trois ateliers avec des mères monoparentales, des adolescents et quelques grand-mamans. Les échanges ont été teintés de respect, d’ouverture, de confiance mutuelle et ce, dans une ambiance de grande simplicité. Par la suite plusieurs rencontres informelles avec les éducatrices du CDI. La problématique des abus sexuels infantiles a souvent été abordée au cours de ces discussions. Finalement Anamaría et moi avons eu des échanges très constructifs avec les membres du conseil d’administration récemment mis en place par les religieuses.

En conclusion : il y aura une suite c’est certain! Je remercie ceux et celles qui m’ont fait confiance dans cette «petite folie» et qui m’ont aidé à relever ce défi. Je n’aurais jamais tenu le coup sans le support et les gestes quotidiens d’accueil, d’amour et de tendresse des Soeurs Jeannine, Rose-Aimée et Céline.

Un gros Merci à Anamaría, une merveilleuse complice et une confidente attentive. J’ai surtout appris que c’est la manière de faire de «petites choses» qui donne du poids à la générosité, du poids à l’amour et surtout du poids à la vie…Quoi de plus!

Céline Tremblay-Franche Infirmière, 
Coopérant SUCO en Colombie 1970-1980

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