Et oui! Cela fait déjà 20 ans que les fondatrices de la FEÉ ont fait le grand saut à Pascuales. Retour sur cette incroyable initiative avec sœur Céline, l’une des quatre fondatrices qui répond à nos questions pour cet anniversaire très spécial.
Bonjour Sœur Céline, merci pour cet entretien. Une première question : de quelle façon avez-vous célébré ce 20ème anniversaire?
Le 3 janvier dernier nous nous sommes réunis pour le 20ème anniversaire de notre départ en Équateur en présence les quatre fondatrices, Jeannine Vallières, Rose Aimée Roy, Marie Thérèse Bourque, et moi-même. Les fondatrices communiquent toujours avec la mission, bien qu’elles soient âgées et malades.
Pourquoi êtes-vous partie? Quelle était votre motivation?
À 64 ans, j’avais pris ma retraite de l’hôpital Saint Justine, après 22 ans de service en salle d’accouchement. Je pensais être encore utile en Équateur. J’ai donné mon nom pour cette mission, ce qui a été accueilli avec joie.
Aviez-vous déjà une idée de ce que vous vouliez faire dès votre départ?
À mon départ de Montréal, je pensais pouvoir travailler comme infirmière à Pascuales, un quartier populaire. Je partais avec 3 compagnes pour la Bolivie faire l’apprentissage de la langue espagnole. Puis nous avons été reçus à Pascuales par le père Michel Charbonneau responsable de la construction du couvent, par la suite de la garderie et du centre pour femme. Après quelques mois à la mission, j’ai été approché pour travailler au dispensaire de quartier par une docteure équatorienne.
Qu’avez-vous le plus aimé de votre expérience en Équateur?
J’ai beaucoup aimé mon expérience en milieu populaire. Jour après jour je côtoyais des gens sympathiques, joyeux et chaleureux qui m’inspiraient. Je m’occupais également des enfants de la garderie.
Vous êtes revenu en 2011 à Montréal et vous êtes tout de suite investie comme bénévole à la petite maison de la Miséricorde, pouvez-vous nous en dire un peu plus?
À mon retour à Montréal je me suis orienté vers la garderie de la Petite Maison et à Halte Amitié. Un peu à l’image de la Fondation en Équateur, La Petite Maison offre un soutien et des ressources aux mères monoparentales ainsi qu’à leurs enfants à Montréal.
Que pensez-vous de la FEÉ aujourd’hui après tous ces changements?
Je suis heureuse de voir plus de stabilité à la FEÉ. Tous les changements sont bénéfiques pour le déroulement de cet organisme.
Merci pour vos réponses Soeur Céline, et pour cet inaltérable dévouement!
Pour se remémorer cette belle époque, une vidéo des Sœurs à Pascales en 2006.