Échos du Concert-Bénéfice du 14 septembre !

 

Vincent Bélanger et Archet Tera au Gésù : un peu plus de 13 000$ ramassés pour la Fondation des Enfants de l’Équateur !

Le vendredi 14 septembre dernier s’est tenu le concert bénéfice pour souligner les 10 ans de la Fondation des Enfants de l’Équateur (FEÉ). Pour ce faire, la Fondation a fait appel au talent du violoncelliste Vincent Bélanger et de l’ensemble Archet Tera dirigé par la violoniste et Bouchervilloise Hélène Blanchet .
Cette soirée, qui était sous la présidence d’honneur de madame la consule de l’Équateur, Verónica Bustamante, fut un réel succès autant sur l’objectif financier que sur l’aspect artistique. «Tous ceux et celles à qui j’ai parlé étaient époustouflés. Il y avait d’abord la performance évidemment et aussi le climat convivial.» selon sœur Marie-Thérèse Bourque, présidente de la FEÉ. En effet, devant une salle quasi comble, monsieur Bélanger a su animer la soirée avec bon humeur, chaleur et humour au plus grand plaisir du public présent.

«Quoi dire…? Nous sommes encore sous le charme du concert, de la générosité des musiciennes et musiciens, du choix des pièces, du cadeau de la pièce de Lysandre Ménard ! … Je ferme les yeux et je les vois jouer en toute beauté … Un souvenir pour la vie !» a ajouté Anamaria Gomez-Upegui, membre de la FEÉ.

Accompagné donc d’Hélène Blanchet, co-soliste au violon et parfois au violon alto, d’Hélène Carrière au piano, de Nicolas Belpaire à la contrebasse ainsi que de Rocky Chouinard à la guitare, l’excellent violoncelliste Vincent Bélanger a interprété un répertoire extrêmement éclectique allant de Luigi Boccherini à son arrière-grand-père Omer Létourneau, en passant par Steve Hacket du groupe Genesis. Notons une performance extraordinaire du Medley d’Ukraine – une sorte de pot pourri des mélodies virtuoses slaves – en duo avec Hélène Blanchet.
Le public a pu aussi apprécier l’immense talent de la jeune pianiste Lysandre Ménard, dans une interprétation d’une maturité impressionnante de l’intégralité de la 2e sonate pour piano de Serge Rachmaninov. Elle a aussi interprété en duo avec Vincent Bélanger un extrait de la sonate pour violoncelle et piano du même compositeur.
Le ténor équatorien Luis Cabrera a ouvert la deuxième partie avec trois mélodies extraites du répertoire classique et de son pays.
Comme rappel, le public a eu droit à deux pièces pour violoncelle seul figurants sur le dernier album LÀ de Vincent Bélanger : le célèbre Amazing Grace ainsi que le Tango Évolution, composition de Vincent Bélanger. Dans la première, le son du violoncelle se confond avec celui d’une cornemuse tandis que dans la deuxième, on a l’impression que toutes les prouesses techniques de l’instrument y sont exploitées.

Lorsque l’on demande à madame Blanchet la signification d’Archet Tera, elle nous répond : « Archet Tera, c’est avant tout, jouer avec plaisir, humour!, et le faire partager au public. C’est aussi partir de thèmes musicaux connus, (parfois moins connus), et de recréer les pièces de sorte qu’elles n’ont jamais été jouées de cette façon. Il arrive que contrechant devient une idée principale, un nouveau thème, un nouveau départ…
Archet tera … parce qu’il y aura des archets évidemment mais aussi parce qu’il y aura du piano, de la guitare et des invités etc……. qui pourront se fondre à ARCHET TERA … au gré de notre inspiration constamment en bouillonnement ! »

Une somme de 13 000.oo$ pour la FÉE
Les bénéfices amassés permettront à la FEÉ de maintenir sa mission, soit d’appuyer une œuvre veillant au développement et au bien-être des mères et de leurs enfants dans un bidonville en Équateur. La FEÉ collabore aux programmes de formation à l’emploi offerts aux mères par la Mission. Chaque année, la Fondation rend aussi possible le parrainage d’environ 140 jeunes afin de leur permettre d’effectuer leurs études, du niveau préscolaire au niveau universitaire pour certains, améliorant ainsi leur qualité de vie.
Les artistes ont tenu à remercier, à la fin du spectacle, tous les organisateurs ainsi que les membres de la FÉE et le personnel du Gésù, qui ont assuré le succès de la soirée.

 GROS MERCI !!

 

Il est en fin venu le grand jour du concert-bénéfice ! Il est venu et l’expérience a eu lieu vendredi le 14 septembre !

   Précédé de semaines de travail acharné, de fébrilité, de déceptions et d’accomplissements, le concert s’est avéré une réussite au-delà de toutes les attentes. « Je n’ai pas aimé, dit une participante, j’ai adoré! ». Et toutes les appréciations vont dans ce sens. Aucune note discordante!  Un silence total devant les pièces exécutées suivies d’un applaudissement  frénétique!

   La Mission de Pascuales – les mères et les enfants –  ont eu leur place dans la soirée, photos sur écran, mentions exprès dans les allocutions, dépliant, etc. ce qui fit dire à une dame : « J’étais venue pour la musique mais j’ai reçu beaucoup plus ! »   Anamaria et moi nous croyons fermement que Mère Rosalie, fondatrice de l’Institut des Sœurs de Miséricorde, y a mis la main. Elle qui avait eu 11 enfants, qui avait vécu une expérience frauduleuse jetant la famille dans la pauvreté, elle avait une grande compassion pour les pauvres surtout pour les mères et les enfants!

   Je remercie vivement toutes et tous les participant-e-s venues au concert, je remercie encore et encore les administrateurs et administratices pour leur soutien tout au long de la préparation de l’activité. Les bénévoles qui ont  travaillé très fort, les précieux et généreux commanditaires.

  À toutes et tous les exécutant-e-s du programme, mes hommages pour leur talent artistique !!

 

Marie-Thérèse Bourque s.m.                                                                                                                          Présidente

 

 

 

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